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e-2626 (Processus démocratique)

Pétition électronique
Lancée par Ian Bradbury d'Ottawa (Ontario)

Langue d'origine de la pétition : Anglais

Pétition à la Chambre des communes

Attendu que :
  • Des décideurs et des dirigeants parlementaires responsables devraient être tenus de suivre une formation et de recevoir des attestations pertinentes dans les domaines essentiels;
  • Depuis le début de la Confédération, les armes à feu font partie du mode de vie canadien;
  • La connaissance des lois et des exigences est indissociable de l’utilisation légale, sécuritaire et responsable des armes à feu;
  • Avant d’être autorisés à prendre des décisions éclairées sur les armes à feu, les Canadiens sont tenus de suivre une formation et d’obtenir des certificats;
  • En vertu de la Loi sur les armes à feu, avant de pouvoir se procurer une arme à feu, les Canadiens doivent suivre le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF) et réussir les examens théorique et pratique liés à la classe de l’arme dont ils veulent faire l’acquisition;
  • Comme la possession et l’utilisation d’armes à feu font partie intégrante du mode de vie canadien, que ces questions ont pris un caractère politique au Canada et que le débat public au Canada s’appuie souvent sur des lois et des circonstances américaines, de même que sur d’autres influences extérieures qui ne s’appliquent pas à la situation canadienne, il est raisonnable que les citoyens du Canada demandent à leurs députés de recueillir des informations pertinentes, basées sur les faits et propres au contexte canadien avant d’élaborer ou d’adopter des lois.
Nous, soussignés, citoyens du Canada , prions la Chambre des communes d’organiser un débat sur la proposition voulant que tout député (i) qui aura vraisemblablement à fournir des conseils ou à prendre des décisions sur la loi relative aux armes à feu, et (ii) qui n’est pas déjà titulaire d’un permis valide de possession et d’acquisition d’une arme à feu à autorisation restreinte au Canada, suive le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu puis demande un permis de possession et d’acquisition d’une arme à feu à autorisation restreinte, soit dans les 12 mois suivant la tenue du débat, soit avant de participer à un vote sur une mesure ou une disposition législative liée aux armes à feu, selon la première éventualité.

Réponse du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile

Signé par (ministre ou secrétaire parlementaire) : Joël Lightbound, député

Le 1er mai 2020, le gouvernement a annoncé la prohibition immédiate de plus de 1500 modèles d'armes à feu de style arme d’assaut spécifiquement conçus pour permettre aux soldats de tirer sur d'autres soldats. L'interdiction limite l'accès aux armes à feu les plus dangereuses et les supprime du marché canadien. En septembre dernier, l'Association des chefs de police de l'Ontario a donné son appui à l'interdiction de tous les fusils d'assaut conçus pour les militaires. À leur avis, « ces armes n’ont pas leur place dans nos collectivités et devraient être réservées à l’usage de l’armée canadienne et des forces de l’ordre ».

De plus, l'actuel chef de l'Association canadienne des chefs de police a déclaré que cette interdiction « établit un équilibre » car elle « assure la sécurité de nos membres » sans limiter les droits de « ceux qui participent à des activités récréatives de chasse ou ceux qui vivent des ressources de la terre. »

Les armes à feu touchées ont été choisies selon les principes suivants : (1) action semi-automatique avec capacité soutenue de tir rapide (conception tactique/militaire avec un magasin de grande capacité), (2) design moderne, et (3) présentes en grand volume sur le marché canadien. L'interdiction comprend également deux catégories d'armes à feu qui dépassent l'usage sécuritaire civils. Celes-ci sont caractérisés par les attributs suivants: une âme de 20 mm ou plus (par exemple, un lance-grenades) et la capacité de décharger un projectile avec une énergie initiale supérieure à 10 000 joules (par exemple un BMG de calibre .50).

Le gouvernement a utilisé le terme « armes à feu de style arme d’assaut » dans Rapport sommaire sur la mobilisation - Réduction de la criminalité violente : Dialogue sur les armes de poing et les armes à feu de style arme d’assaut. Auparavant, les vendeurs appelaient souvent bon nombre de ces armes à feu des « fusils d'assaut ». Par exemple, dans le Calgary Herald en 1976, un vendeur offrait un « fusil d'assaut » semi-automatique AR-15. La Gazette de Montréal a également publié une publicité pour un « fusil d'assaut » semi-automatique AR-15A2 en 1985. Au cours de cette période, un certain nombre de magasins d'armes à feu ont vendu des « fusils d'assaut », qui comprenaient à la fois l'AR-15 et les Ruger 14. Ce sont des armes à feu qui sont maintenant interdites.

Le gouvernement a conclu que les armes à feu interdites le 1er mai 2020 ne peuvent pas être raisonnablement utilisées à des fins de chasse ou de sport, ce qui est la norme établie par le Parlement dans le Code criminel.

Le ministre Blair a suivi avec succès une formation sur les lois, la réglementation, les enquêtes et les poursuites sur les armes à feu et les armes à feu au Collège de police de l'Ontario, au Collège de police de Toronto, au Collège canadien de police et à la Federal Bureau of Investigation Academy (Quantico, Virginie). Le ministre Blair a également reçu une formation et un diplôme d'enquêteur criminel et a créé l'unité intégrée des armes à feu et des gangs de rue à Toronto. En tant qu'agent de police, le ministre Blair a suivi une formation annuelle sur les armes à feu, à la fois en classe et au champ de tir à 39 reprises.

Ouverte pour signature
7 juillet 2020 à 9 h 44 (HAE)
Fermée pour signature
5 septembre 2020 à 9 h 44 (HAE)
Présentée à la Chambre des Communes
Alex Ruff (Bruce—Grey—Owen Sound)
25 septembre 2020 (Pétition n° 432-00011)
Réponse du gouvernement déposée
16 novembre 2020
Photo - Alex Ruff
Bruce—Grey—Owen Sound
Caucus Conservateur
Ontario