Langue d'origine de la pétition : Anglais
Le gouvernement du Canada s’engage à restaurer les stocks de saumon du Pacifique en Colombie-Britannique (C.-B.) et à aider à garantir que les activités d’aquaculture sont entreprises d’une manière qui est respectueuse de l’environnement, durable et protège les saumons sauvages et d’autres stocks de poissons clés le long de nos côtes. La protection du saumon du Pacifique est une priorité pour Pêches et Océans (MPO), et les responsables ministériels reconnaissent que ces déclins sont le résultat d’un certain nombre de facteurs complexes, notamment la destruction de l’habitat, l’apache et les changements climatiques.
Le MPO travaille avec la province de la C.-B., les collectivités autochtones, l’industrie et d’autres partenaires pour garantir que l’aquaculture est durable et que les risques potentiels pour les stocks de poissons sauvages et les écosystèmes sont déterminés et gérés de façon appropriée. Le régime réglementaire très strict du Ministère vise èa s’assurer que l’industrie de l’aquaculture minimise les risques pour les stocks de poissons sauvages et les écosystème d’aquaculture. Cela est effectué au moyen de règlements détaillés, d’exigences de gestion environnementale et d’activités de conformité et de surveillance.
De plus, le MPO a entrepris un certain nombre de projets de recherche indépendants et collaboratifs pour mieux comprendre l’orthoréovirus pisciaire (RVP), son potentiel de transmission entre les saumons sauvages et les saumons d’élevage et sa capacité de causer des maladies chez le saumon de l’Atlantique et du Pacifique. Ce travail comprend une évaluation des risques de janvier 2019 du Secrétariat canadien de consultation scientifique sur les répercussions du RPV sur le saumon sockeye du fleuve Fraser dans l’île Discovery. Même s’il y a différents points de vue sur cette question, après d’importantes considérations et analyses, le Ministère a déterminé que l’examen pour la souche de la C.-B. du RVP-1 n’est pas requis pour autoriser le transport de poissons vivants. Néanmoins, au fur et à mesure que des données probantes seront disponibles, le MPO s’adaptera et s’ajustera à la gestion de l’aquaculture, au besoin.
Le Ministère va aussi de l’avant sur la mise en oeuvre de deux principales mesures de gestion dans le cadre de son engagement èa l’approche préventive, notamment un sondage de précautions des écosseriez en eau douce en C.-B. pour deux souches étrangères de RVP – (l’islandaise et la norvégienne) - et investir des ressources pour améliorer la surveillance en C.-B. de l’inflammation des muscles squelettiques et cardiaques chez le saumon Atlantique et du syndrome ictère chez le saumon d’élevage du Chinook.
Le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne a été mandaté par le premier ministre pour travailler avec la C.-B. et les collectivités autochtones pour créer un plan responsable d’ici 2025 afin de passer èa une aquaculture dans des parcs en filet en C.-B. Une collaboration étroite avec la province et les collectivités autochtones sera essentielle pour s’assurer que le plan fonctionne, est réalisable sur le plan économique et tient compte des aspects sociaux.
L’analyse pour éclaire le plan sera fondée sur les efforts existants, comme l’étude sur l’état des technologies de salmoniculture, qui a été commandée par le MPO, Technologie du développement durable Canada et la province de la C.-B. en 2019. De plus, comme annoncé le 4 juin 2019, le groupe de travail technique sur les technologies de production de rechange du groupe consultatif autochtone et multipartite du MPO fera des recommandations, prévues ce printemps, pour les prochaines étapes sur la façon d’inciter l’élaboration et la mise en oeuvre des technologies émergentes. Il y a aussi eu des données actives et des débats sur divers problèmes de santé des poissons avec des groupes externes, par l’entremise du groupe de travail technique sur la santé des poissons de mer et de l’aquaculture terrestre. Les responsables ministériels se baseront sur ce travail pour informer la création d’un plan responsable pour C.-B.
La voie à suivre comprendra des consultations et des engagements auprès du public, des organisations environnementales, de l’industrie et de nos partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones pour s’assurer que l’aquaculture est effectuée de la façon la plus durable sur le plan environnemental.