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441-01855 (Animaux)

Pétition papier

Langue d'origine de la pétition : Anglais

Pétition au ministre de la Défense nationale

Attendu que :

  • Dans le cadre des exercices d’entraînement du ministère fédéral de la Défense, plus de mille huit cents porcelets ont été tués après avoir été poignardés, mutilés et exposés à des radiations et à des agents chimiques neurotoxiques;

  • Des porcelets sous sédation insuffisante se sont ranimés au cours des cinq heures d’entraînement, parmi eux, un « émettant de forts grognements » et un autre « tentant de sauter de la table (d’opération) »;

  • Depuis 2005, les personnes chargées de veiller à ce que ces porcelets ne souffrent pas étaient conscientes que les porcelets se ranimaient, mais ont caché cette information au gouvernement et aux Canadiens en modifiant des documents et en dissimulant ce qui se passait réellement;

  • Selon un sondage réalisé par Abacus en janvier 2023, seul un Canadien sur dix est favorable à l’utilisation de porcelets pour l’entraînement militaire en traumatologie;

  • 77 % des pays de l’OTAN n’utilisent plus d’animaux pour l’entraînement médical militaire.

Par conséquent, nous, soussignés, citoyens et résidents du Canada, prions le ministre de la Défense nationale de mettre fin à l’utilisation d’animaux aux fins de la formation médicale militaire.

Réponse du ministre de la Défense nationale

Signé par (ministre ou secrétaire parlementaire) : Marie-France Lalonde

La Défense nationale effectue des simulations avancées au moyen de mannequins réalistes, appelés « simulateurs de patient humain », pour la majorité de l’instruction médicale qu’elle assure. La formation recourant à des tissus vivants de porc anesthésié ne se fait que dans des circonstances où les simulations ne conviennent pas, comme lorsque les prestataires de soins médicaux sont formés sur des aspects chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires. Dans ces cas, les simulateurs ne peuvent égaler la précision et l’expérience offertes par l’utilisation de tissus vivants.

Pendant l’instruction au moyen de tissus vivants, la Défense nationale applique rigoureusement les lignes directrices du Conseil canadien de protection des animaux (CCPA) (https://ccac.ca/fr/index.html), qui déterminent l’utilisation et le soin éthiques des animaux. De plus, l’utilisation des animaux est régie par la directive et ordonnance administrative de la Défense (DOAD) 8014-0 Utilisation des animaux en recherche, en enseignement et dans les tests et la DOAD 8014-1   Gestion de l’utilisation des animaux en recherche, en enseignement et dans les tests. Cette approche est conforme aux normes du CCPA, et prévoit les évaluations et les attestations visant à assurer leur application uniforme partout au Canada.

La Défense nationale cherche activement à améliorer, à réduire et, s’il y a lieu, à remplacer l’utilisation d’animaux vivants aux fins de recherche par d’autres techniques expérimentales. Par exemple, en 2022, la Défense nationale a investi quelque 129 000 $ dans un mannequin de simulation avancé ou un simulateur de patient haute fidélité, afin d’évaluer son utilité pour bonifier l’instruction médicale offerte aux membres des FAC.

L’approche consistant à recourir à la simulation avancée pour la majorité de l’instruction et aussi aux tissus vivants avec parcimonie offre aux stagiaires en médecine militaire la meilleure formation médicale possible, de sorte que les membres des FAC et les personnes qu’ils protègent, au pays ou à l’étranger, reçoivent des soins de première qualité.

Présentée à la Chambre des Communes
Lindsay Mathyssen (London—Fanshawe)
31 octobre 2023 (Pétition n° 441-01855)
Réponse du gouvernement déposée
14 décembre 2023
Photo - Lindsay Mathyssen
London—Fanshawe
Caucus Nouveau Parti démocratique
Ontario

Seules les signatures validées sont comptées dans le nombre total de signatures.