432-01197 (Congés et commémorations)

Attendu que :

• Au Canada, 50 % des femmes dans le domaine des technologies de l’information et des communications quittent l’industrie dans les quatre premières années de leur carrière;
• Au Canada, les femmes représentent environ 10 % de la main-d’œuvre en cybersécurité;
• Un manque de diversité et d’inclusion entraîne des obstacles et des défis propres aux femmes, ce qui donne lieu à des sentiments de « syndrome de l’imposteur » et les femmes quittent l’industrie;
• Les recherches ont montré qu’une main-d’œuvre diversifiée améliore la résolution des problèmes, augmente les profits et accélère le rétablissement;
• La diversité rehausse la sécurité de nos systèmes, des personnes et des données;
• Travailler dans le domaine de la cybersécurité offre aux femmes une stabilité et des possibilités économiques pour elles-mêmes et leur famille;
• La sécurité nationale et économique du Canada est menacée en raison de l’augmentation des cyberattaques et du manque de main-d’œuvre qualifiée et diversifiée pour défendre les actifs du Canada;
• Des environnements diversifiés et inclusifs où les femmes sont valorisées renforceront la communauté, ce qui entraînera une augmentation de la rétention et de la satisfaction au travail;
• La Journée internationale des femmes dans le cyberespace (IWCD) favorise la reconnaissance des réalisations des femmes dans l’industrie, soutenant ainsi la rétention des femmes au sein de cette main-d’œuvre; et
• Souligner une telle journée montrera également aux jeunes femmes et aux jeunes filles qu’elles sont vues, soutenues et reconnues pour leurs contributions dans le secteur de la cybersécurité et leur donnera la confiance nécessaire pour réussir.

Nous, soussignés, citoyens du Canada, demandons au gouvernement du Canada de :

a) reconnaître le 1er septembre de chaque année comme la Journée internationale des femmes dans le cyberespace;

b) injecter des fonds pour élaborer des programmes durables de sensibilisation et d’élimination des obstacles pour les femmes et les groupes marginalisés, dans le but de recruter, de recycler et de retenir ces groupes en offrant de la formation, du mentorat, des bourses d’études, des conférences et des prix de reconnaissance.